Destination Bourgogne Franche-Comté pour le défi France Nature – Jour 1 et 2

Ça ne fait que quelques jours que je suis revenue de la France pour le Défi Blogueur France Nature, mais je vis encore ce que j’appelle « le post-partum du voyage» – cette période déprimante après un impressionnant voyage de presse, quand il faut retourner à la réalité et vivre en personne normale plutôt qu’en VIP. Pour vous aider à comprendre pourquoi je me sens comme ça après mon voyage (vous en avez peut-être déjà une petite idée si vous avez suivi mon aventure sur les réseaux sociaux), je vais vous en décrire tous les points forts. Je commence par les deux premiers jours du voyage.La première partie excitante du voyage a été lorsque je suis arrivée à l’aéroport de Montréal et que j’ai été accueillie par l’équipe d’Air France et Atout France. Ils m’ont remis une grande enveloppe qui comprenait ma destination surprise et mon itinéraire de voyage. J’étais ravie de savoir qu’ils m’envoyaient à la destination que je souhaitais le plus visiter : la Bourgogne et la Champagne! J’ai fait une petite danse de joie et j’ai souligné la bonne nouvelle avec un verre de champagne dans le salon d’Air France avant de monter à bord de notre vol pour Paris dans le nouvel avion Dreamliner.Nous sommes arrivés tôt lundi matin à Paris et nous avons été accueillis par les représentants d’Air France qui nous ont aidé à trouver nos connexions. La mienne était facile : j’ai sauté dans un bus direction Gare de Lyon pour prendre le TGV à Dijon, grâce à Rail Europe. J’ai toujours été fan de voyage en train et le voyage de près de 2 heures s’est déroulé rapidement et sans tracas. Une fois à Dijon, j’ai rencontré Mylène de l’office de tourisme de Bourgogne-Franche-Comté et elle m’a emmenée déjeuner aux Jardins par La Cloche au Grand Hôtel La Cloche, récemment rénové dans un décor design des plus tendance. C’était un vrai régal d’avoir la chance d’y dîner. Ensuite, j’ai pu découvrir la ville de Dijon grâce au parcours de la chouette (il y a même une application) – des petites flèches en laiton qui parsèment le pavé dans toute la ville et qui donnent des indices pour trouver la chouette. Les flèches sont ornées d’une chouette – l’un des symboles emblématiques de Dijon car il y a une sculpture en pierre d’une chouette sur un coin de l’église de Notre Dame (la plus ancienne église de Dijon) et si vous la regardez tout en faisant un souhait – votre souhait peut se réaliser.Après avoir découvert la chouette, j’ai été invitée à monter au sommet de la Tour Philippe le Bon. Les 316 marches n’ont pas été trop difficiles à gravir même si je n’avais pas dormi depuis plus de 24 heures. Après, je me suis arrêtée à La Maison Maille pour une dégustation rapide de moutarde et j’ai acheté mon premier souvenir de cette partie de mon voyage – un pot de moutarde de Dijon au Chablis. Divin! Ce soir-là, je me suis dirigée vers le Palais des ducs où j’ai dîné avec Geneviève de Tourisme Dijon à la nouvelle brasserie Pré Aux Clercs du célèbre chef Georges Blanc. J’ai vraiment aimé mon entrée, les œufs en Meurette (oeufs pochés dans une sauce au vin rouge servis avec des escargots), suivie d’une côtelette de veau dans une sauce à la moutarde de Dijon pour un plat principal classique.Le lendemain matin, je me suis levée à 6 h pour avoir le temps de faire un plongeon rapide dans la piscine de mon hôtel. Rafraîchie, j’étais prête à entreprendre mon premier jour d’aventure en plein air. J’ai rencontré Penny du conseil de tourisme qui nous a conduit à la ville de Charquemont près de la frontière franco-suisse (à deux heures de Dijon). Là, notre guide de randonnée, Patrick Bruot, nous a fait faire une randonnée de 6 km à travers « la vallée de la mort » en utilisant des anciens sentiers de contrebande le long de la rivière Doubs (la frontière naturelle entre la France et la Suisse). Les Français faisaient entrer toutes sortes de contrebande de la Suisse, comme des allumettes et du sucre et même des jeux de cartes (qui étaient considérés comme immoraux à l’époque). Les femmes cachaient les objets de contrebande dans leurs jupes parce que les douaniers n’avaient pas le droit de fouiller les femmes! Heureusement pour nous, nous n’avions pas d’objets de contrebande – seulement notre pique-nique, que nous avons dégusté après la longue randonnée.À la suite de la randonnée, nous nous sommes embarqués dans une activité encore plus risquée: la Via Ferrata des échelles de la mort! Je n’avais aucune idée dans quoi je m’embarquais avant d’être attachée, et soudainement nous avons commencé à grimper le flanc d’une falaise. Via Ferrata en italien veut dire « route de fer » : notre trajet était constitué d’une série de câbles en acier et d’échelons en fer qui permettent de monter assez facilement sur la surface rocheuse. À l’instar de l’escalade, nous étions toujours tenus par des câbles en acier pendant que nous montions. Certains des échelons de fer se dressaient dans des falaises rocheuses à des centaines de mètres au-dessus d’une vallée profonde. Si vous avez peur des hauteurs, ce n’est vraiment pas l’activité pour vous! J’adore les hauteurs et j’étais vraiment dans mon élément. À un moment donné, je ne pouvais pas atteindre un échelon qui dépassait en haut de moi, alors nous avons terminé le parcours en empruntant une voie d’évacuation plus facile. Coup de chance, car il a immédiatement commencé à pleuvoir et les marches glissantes ont rendu cette partie du chemin encore plus difficile.Nous avons conclu la Via Ferrata avec une tyrolienne qui traversait une grande gorge. J’ai même réussi à le filmer avec mon téléphone (à l’étonnement du guide). C’était tout un rush d’adrénaline! Je recommande vraiment l’activité, mais prévoyez d’avoir quelqu’un pour filmer votre aventure afin de ne pas perdre votre téléphone. L’accès à la Via Ferrata est sous réservation et ne coûte que 14 euros pour la location d’équipement. Vous pouvez faire votre réservation ici.Le soir, j’ai rencontré Frédérique du conseil de tourisme de Besançon qui m’a donné une visite rapide de la ville (ici, au lieu d’avoir la chouette, les marqueurs en laiton que nous avons suivis sont gravés de montres comme la ville est connue pour son histoire d’horlogerie). Besançon est une ville intéressante avec ses nombreux anciens citoyens célèbres, comme Victor Hugo qui a écrit Les Misérables et les frères Lumière (qui ont contribué grandement au succès initial du cinéma).Nous avons terminé notre visite avec une délicieuse dégustation au magasin de produits fins Doubs Direct, qui ne vend que des produits locaux de qualité de la région Franche-Comté. J’ai vraiment apprécié mon cours d’initié sur les vins, fromages et charcuteries de la région. Thierry Dietsch, le propriétaire, est très passionné par ses produits. Les dégustations sont variées et offertes à prix très raisonnables – vous pouvez en réserver une ici. Cette nuit-là, j’ai dormi dans une cabane dans les arbres de luxe. Je garde cette histoire pour la deuxième partie de mon aventure France Nature. Restez à l’écoute!

J’ai participé au défi France Nature grâce à :

Atout France

Air France

Rail Europe

 

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