Pour faire parler d’un nouveau resto, il faut de la bonne bouffe, un choix de vin intéressant, un décor et une ambiance hyper sympas, etcétéra, etcétéra. Mais quand tu es Guy A. Lepage et que tu ouvres ton resto-bar à vin, là, TOUT le monde en parle, même avant que ça ouvre! C’est d’ailleurs un p’tit oiseau twitteur qui m’a appris que Accords ouvrirait bientôt ses portes. J’ai donc téléphoné quelques jours avant l’ouverture et j’ai parlé à la co-proprio, la comédienne Chantal Fontaine. (Eh oui, deux vedettes plutôt qu’une sont à l’origine de ce projet!) La journée de l’ouverture, j’ai assisté au dîner de presse et j’ai vraiment apprécié mon expérience.
La première chose qui a piqué mon intérêt: le nom des plats. Pétoncle ventripotent et bedaine de porc (magnifique en bouche), Chaud lapin de Stanstead (sans gluten) et mon préféré, Le Conflit de Canards (un plat à partager préparé avec des canards d’ici et des épices d’ailleurs). Deuxième chose très originale: tous les plats nous étaient servis avec un vin accord et un vin désaccord. À notre table, on était presque tous d’accord avec les accords, mais c’était surtout une façon de nous faire jaser des vins. Un idée réussie qui m’a permis de connaître beaucoup de sortes de vin dans un seul dîner… hic! (Excusez-la.)
La dernière chose super intéressante est leur concept «condos à vin», qui saura surtout plaire aux vrais connaisseurs. Vous pouvez avoir votre propre cellier à votre nom, directement dans le resto, et choisir vos vins avec les conseils du sommelier en chef, Philip Morisset (un ancien de Club Chasse et Pêche). Avec Philip, vous pouvez être certain que votre condo sera bien meublé!
Retournons à la bouffe. Le chef exécutif, Marc-André Lavergne (Toqué!, Trois Tilleuls, MED), m’a séduite avec sa toute première entrée, le Crab dinner. Des ficelles de crabe des neiges servies sur mini-crêpes parmentières avec une sauce au citron confit. Tout un plaisir sous le palais! Le tout parfaitement accompagné d’un Riesling Kabinett. Mais la séduction gastronomique de Marc-André ne s’est pas arrêtée là. Son dessert L’abus de pâtes (oui, oui, des pâtes en dessert!), un ravioli choco-banane sauce au porto, était divinement bon. Après trois heures de gloutonnerie et plusieurs verres de bon vin, je n’étais plus capable de retourner travailler. Mais bon… j’étais totalement en accord avec ça!
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